Soirée Festival
AUDIOBLAST #11
Une proposition de APO33
Musique improvisée, expérimentale, électronique
▶︎ Vendredi 24 fevrier 2023 à 19h
Entrée : participation libre
LA SPHYNGE / SLAYER MOON / OXYTOCINE / ALTERSGRUPPE /
Festival de création sonore utilisant le réseau comme lieu de diffusion.
Le festival se compose de nombreuses pratiques audios en réseau, de musique expérimental, drone, noise, field recordings, poésie sonore, électroniques et musiques contemporaines.
Avec les performances :
Lars Äkerlund (création sonore, laptop, Stockholm)
Marion Cros (circuit bending, art sonore et sculpture audio, Paris)
RadioNoiseCollective (transmission pirate et performance participative)
Lars Äkerlund
Lars Akerlund est compositeur, musicien, membre de l’EMS (Elektronische Music Studio) et de Fylkingen (salle de diffusion collective) à Stockholm. Sa musique travaille avec les extrêmes du son, les erreurs dues à la saturation et la compression de la vibration. Pour cette carte blanche, il propose au compositeur Kasper T Toeplitz de le rejoindre sur une install sonore et visuel évolutive, par le biais de programme les deux artistes proposent deux mouvements dans l’exposition qui évoluent de façon aléatoire entre pièces sonores, film et musique générative composé.
Marion Cros
Miroir parce qu’elles sont le résultat d’une translation, d’une duplication, d’une ressemblance inopinée, ou simplement parce qu’elles reflètent un usage oublié, transformé.
Mon travail du son est situé dans le champ de « l’essai radiophonique ».
Je travaille sur des situations, des événements, des lieux, des temporalités, dans lesquels se trouvent a priori un « nœud », une zone grise. Par la mise en relation, au montage, d’éléments enregistrés, ceux-ci agissent à la manière d’indices venant à la fois éclairer ceux qui les précèdent, et complexifier l’ensemble.
Je situe le travail du son dans le verbe « entendre », autant dans le sens de l’entendement que de l’audition, l’écoute.
Mentale et physique, l’écoute renvoie toujours à une substantialité de réserve, une mémoire involontaire. Le son n’est pas de la matière mais est inhérent à cette dernière : il en dépend et en témoigne.
Mon projet pour cette année consiste en l’étude de l’utilisation collective du bruit, que cela se situe dans les interactions sociales et revendicatives contemporaines, aussi bien que dans des situations « traditionnelles », voire imaginaires, et toujours profanes…
Radio Noise Collective
La radio, l’objet radiophonique, son utilisation, ses extensions, sa culture et ses possibilités forment la matière et le champ d’action de la radio. Plusieurs musicien.nes et non-musicien.nes exploitent la richesse sonore de cet émetteur, capable de parler toutes les langues, de jouer tous types de musique, et qui représente par conséquent une source intarissable de sons et d’informations. Démultipliée lors de cette performance, la radio devient un langage sonore foisonnant, un instrument de croisement et d’interactions. La situation se renverse : la radio n’est plus un médium, le moyen de diffusion d’un matériau sonore qui lui est étranger. Elle est source d’une nouvelle signification musicale, et c’est la musique elle-même qu’elle est destinée à diffuser, qui devient parasite.
Le public est invité à apporter sa radio portable pour participer à la performance !