Exposition Tympan

Vendredi 03 mai
Participation 3 euros

▶︎  Soirée performances TYMPAN Art sonore et poésie action, à partir de 19h

Sarah Roshem, Clémentine Balair, Kamel Friha / Manuela Centrone et Mathieu Bohet / MARTI / Constantin Leu /

Sarah Roshem, Clémentine Balair, Kamel Fridha, WIBE

WIBE est une membrane textile malléable et contenante. Sa couleur légèrement perlée, gris clair avec une brillance due à la réflexion de la lumière s’apparente au tympan. Réceptacle du corps, WIBE transmet ses impulsions en les magnifiant. De l’intime sensation du corps vécu, des images de corps en flottement ; in utero, dans l’espace ou encore dans les air, nous sont transmises.

Avec le musicien Kamelito nous avons conçu une musique originale pour WIBE. Construite sur le rythme métronomique du cœur, et d’un flux scintillant sur lesquels une onde de thérémine se déploie. Clémentine Balair danseuse et performeuse du WIBE, entrera dans la nasse au rythme de cette immersion sonore dont la portée vibratoire s’accordera avec ses mouvements.

Suite à cette performance inspirée et inspirante, nous inviterons une à deux personnes de l’assistance à venir expérimenter Wibe et l’espace sonore dédié.

https://sarahroshem.com/

Eric Tabuchi & Nelly Monnier

Éric Tabuchi débute son travail photographique après des études de sociologie. En 1999, en compagnie d’autres artistes, il fonde le collectif Glassbox avec qui il participe à de nombreuses expositions. À partir de 2007, il publie plusieurs livres (son dernier ouvrage paru est Atlas of forms, 2017) et expose notamment au Palais de Tokyo (Paris), au Confort moderne (Poitiers) et aux Abattoirs (Toulouse). En 2017, il commence l’Atlas des Régions naturelles auquel il se consacre désormais exclusivement.

Les questions de territoire, de mémoire et d’identité articulent l’œuvre de cet artiste né d’un père japonais et d’une mère danoise et dans laquelle l’architecture occupe une place prépondérante.

Site internet de l’artiste : www.erictabuchi.net
Site internet de l’ARN : www.archive-arn.fr

Nelly Monnier obtient un DNSEP à Lyon en 2012. Elle présente ensuite son travail, où peinture, dessin et récit abordent les rapports entre l’architecture, le décoratif et le paysage dans différentes institutions culturelles. Elle collabore volontiers avec d’autres artistes, notamment Gaëlle Delort pour leur inventaire photographique intitulé Secteur Lambda, puis avec Eric Tabuchi pour l’Atlas des Régions Naturelles.

nellymonnier.com

Avraham Benarroch

Avraham Benarroch est photographe et philosophe.
En 2023, expose au Musée d’Art Moderne de Varsovie.
En 2018, publie Deux, un, l’amour aux éditions Nous.

https://www.instagram.com/avraham_benarroch/
https://www.facebook.com/JeromeAvrahamBenarroch

Erris Huigens

La ligne souligne, raye, marque et relie ; c’est sans doute la connexion la plus courte entre deux points. Les recherches actuelles suggèrent que la plus ancienne « trace d’art » de l’humanité se trouve dans les grottes de Maros, au sud de l’île indonésienne de Sulawesi. Les empreintes de mains découvertes par les archéologues ne sont rien de moins que le désir le plus profond de laisser une trace qui sera visible longtemps après votre départ, l’épopée « J’ÉTAIS ICI ». Les structures rythmiques répétitives de la musique électronique sont en corrélation avec les cycles naturels de la vie quotidienne. La méthode artistique choisie sert de véhicule pour traduire ou plutôt pour transformer le quotidien.
Sa peinture et ses dessins minimalistes sortent régulièrement des murs de son atelier et se retrouvent par exemple sur les pochettes de disques des labels Delsin ou Metalheadz chez les disquaires les plus populaires du monde. La proximité explicite avec le minimalisme des années 1960 aux États-Unis ou encore avec l’art concret de l’Europe des années 1930 est immédiatement visible. Les œuvres réduites de Huigens peuvent être comprises comme un « échantillonnage visuel ». Il adapte et s’approprie le matériel existant. De cette façon, une ombre sur la toile devient un sujet et un modèle pour d’autres peintures. La ligne récurrente comme sujet est aussi un échantillon. Il est utilisé comme un tag dans les graffitis et constitue peut-être un lien direct avec les racines de l’artiste dans la sous-culture.

https://deconstructie.com/