73 rue des Haies
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Du mercredi au dimanche |
Exposition I'M EASY TO PLEASE // |
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Extrait de la vidéo : corbeau qui fait de la luge .
Majoritairement individuelle, la pratique plastique est aussi à envisager sous l’angle de différentes modalités d’échange entre artistes, avec le public et avec des contextes rencontrés. Les quatre artistes invités mettent en jeu des processus de coopération, de collaboration ou d’hybridation, notamment dans leur fabrication ou leur mode de diffusion. Les pièces sont autonomes mais aussi praticables, ou au repos, en attente, prêtes à accueillir une activité à travers ces invitations. Repose, le tatami gravé de Rémi Uchéda, peut devenir le lieu de l'exercice d'une parole ou d'un geste répété, dansé. D'autres oeuvres travaillent ou participent à un équilibre des espaces et des intentions.
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MANON HARROIS |
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Do you ever run ? |
Manon Harrois " L'oeuvre de Manon Harrois n'existe pas. Ou n'existe qu'en circulation, d'une pratique à l'autre, d'un pays à l'autre, ici, là. Jamais vraiment finie son oeuvre mouvante se donne à voir dans le flux sans fin du vivant, dans le flux sans fin d'un "work in progress" saisissant. Ici, la performance est une ébauche au dessin." Prendre en charge le hasard. |
ALEXANDRA SÁ |
Beige |
Alexandra Sá Ici et maintenant, comme ailleurs dans le travail d’Alexandra Sá, il est question d’usage, d’accueil et d’œuvre-lieu. Avec, par exemple, Vert (creux) cette structure en mdf vert teinté dans la masse dans laquelle on est invité à entrer, dé-poser, agir, faire, ou Ban C (LeBeau / rouge), un banc installé à l’extérieur, en chêne massif et métal rouge sur lequel on peut s’asseoir, s’allonger, s’appuyer, etc. Mais c’est en réalité tout l’espace et l'architecture du 116, dans lesquels nous sommes invités à circuler, que l’artiste transforme en une grande sculpture-extended, en creux et / ou en plein, en reliant le sol au plafond par le biais des tubes de Piliers ou en se servant des murs de salle d’exposition comme socle. Alexandra Sá (1967) a reçu la bourse individuelle de création DRAC en 2009 et participé à de nombreuses expositions et résidences en France et à l’étranger : No Vinco, Galerie Giefarte, Lisbonne 2019, Assemblages persistants, Galerie Fernand Léger Ivry 2019, Units, Galerie Quatre Arles 2017, Microscopie du banc, Centre d'art de l'Onde, Vélizy- Villacoublay 2016, Là-haut, La Graineterie, Houilles 2015, Twist the real, Plateform Revolver, Lisbonne 2014, Deux pièces meublées, Galerie Jean Collet, résidence aux Maisons Daura en 2012, au centre d'art les Eglises à Chelles en 2010, Carte Blanche Cultures France en Espagne 2006, à Appelboom et ACA Dordogne en 2006 et à Pingyao, Chine en 2003. |
EMMANUEL SIMON |
Vue de l'exposition (H)all over 17 - Archipel #2, École municipale d'arts plastiques de Denain, 2019
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Emmanuel Simon La pratique d’Emmanuel Simon consiste, notamment, à questionner les codes de l’exposition et la place de l’individu dans le collectif. Que ce soit lors de ses résidences ou de ses participations à des expositions, il sollicite des artistes afin que de travailler ensemble. Cela va de la formation d’un collectif éphémère, pour produire des œuvres collaboratives, à la création d’un groupe qui va concevoir une exposition collective. Sa position d’auteur omniscient vis-à-vis de son propre travail est ainsi mise à mal, questionnée. Un renversement du rapport à l’autorité s’opère : la sienne se dissout dans ces groupes où toutes les décisions sont prise de manière collégiale, tandis qu’il emprunte celle des jurys et commissaires d’exposition, en subtilisant momentanément leur pouvoir décisionnaire. Né en 1989 à Paris puis diplômé de l’Institut supérieur d’art de Toulouse en 2014, Emmanuel Simon vit désormais à Aulnay-sous-bois. N'ayant pas de pratique d'atelier quotidienne il travaille là où se trouvent ses expositions et ses résidences. En effet, son travail l'amène à ne produire que pour des temps de monstration public, toujours en collaboration avec d'autres artistes. Cette manière atypique de questionner le statut de l'auteur·e et de l'œuvre d'art l'a amené à exposer, tant dans des lieux institutionnels — comme le 104, lors de la 65ème édition du salon Jeune Création en 2014, le Frac Occitanie-Montpellier en 2016 ou la Friche la Belle de mai à Marseille en 2017 — que dans des artists-run space, Lieu-Commun à Toulouse en 2016, Sous les tropiques et LaVallée à Bruxelles en 2016 également ou Grande Surface, Bruxelles, en 2018.
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REMI UCHEDA |
Repose |
Rémi Uchéda http://pointcontemporain.com/remi-ucheda-entretien/ Dans le temps du glissement et la trace qu’il laisse, du regard vers l’expérience, de la distance à l’accueil, d’action courte en action longue -(s’)allonger, mesurer, étirer, étendre, (se) fondre-, de forme en geste, par la performance, Rémi Uchéda interprète les sculptures, les siennes, d'autres, pas à pas, corps à corps. Il s’avance, se risque et répond à l’invitation de ces objets à venir les éprouver, les pratiquer, les bouger, les danser. De venir «s’essayer» encore et encore à la sculpture, s'y frotter. Et par-delà, peut-être, de la réinventer. Avec lui les œuvres deviennent des objets, les sculptures des espaces scéniques, des practices. Les systèmes sont renversés. Les formes et formats étirés, éprouvés, cultivés, fendus en deux… Rémi Uchéda est né en 1969 à Gange. Il vit et travaille à Paris. Diplômé des écoles des Beaux-arts de Nîmes puis Montpellier, il a bénéficié de nombreuses bourses, résidences et commandes publiques. Régulièrement invité à participer à des expositions, on a vu son travail dans Attention à la marche (histoire de gestes) à La Galerie de Noisy-le-Sec en 2005, Postures, Galerie de Villa des Tourelles, Nanterre, SaisiExposition, résidence 2angles Flers en 2006, Des constructeurs éclectiques au CRAC de Sète en 2008, Transfrontaliers, Véhicule l’adhérence au 19 CAC de Montbéliard en 2010, À Peler au VOG, CAC de la Ville de Fontaine, Grenoble 2012, Deux Pièces Meublées à la Galerie Jean-Collet Vitry-sur-Seine en 2014, Dégagements / Déplacements au Générateur à Gentilly en 2016, Architextures de paysage #1 au Château d’Oiron en 2017, à 100m au K R, Galerie Fernand Léger à Ivry-sur-Seine en 2017, Reporte, exposition et performance au Mètre Carré à Metz en, 2018, a_meublements au centre d'art Faux mouvement en 2018, Pratique en deux, action à L'H du siège à Valencienne en 2019. |
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